Développement de pratiques Agroécologiques

Publié le 05 avril 2023

Programme d’action 2021-2031 / Mission 3 : Un territoire d’expérimentations du développement durable / Objectif stratégique 3.2 Accompagner le monde agricole vers l’agroécologie / Objectif opérationnel 3.2.2 Étudier la mise en place d’une stratégie agroforestière / Action 3.2.2.A. Initier une stratégie en faveur de pratiques agroforestières sur la RBMS

Les agriculteurs et éleveurs façonnent les paysages de la réserve de biosphère, qui en retour souhaite les accompagner dans leurs transitions agroécologiques. Le développement durable dans la réserve de biosphère réside en grande partie dans la capacité des exploitants agricoles à développer des pratiques agroécologiques.

Dans un contexte de changement climatique de plus en plus pressant, les agriculteurs font face et devront faire face à de nombreux défis. De nombreux acteurs du territoire comme la Chambre d’Agriculture de Moselle accompagnent déjà les agriculteurs dans l’évolution technique, économique et environnementale des pratiques.

La réserve de biosphère souhaite elle valoriser les exploitants qui s’engagent dans des pratiques durables, en créant un réseau de mise en lumière et de diffusion aux autres exploitants des pratiques durables qui fonctionnent, notamment les pratiques agroécologiques et d’agroforesterie.

Pour cela, la réserve de biosphère réalisera en 2023 un premier travail de caractérisation et de recensement des pratiques d’agroécologie. Par la suite, et grâce au réseau des exploitants contactés et visités pendant l’étude, il s’agira de valoriser toutes ces pratiques et les Hommes qui les expérimentent tous les jours.

Ce travail de recensement s’inspirera des travaux menés sur le sujet dans la réserve de biosphère de Dordogne. Un livret a même été produit pour mettre en valeur les 24 initiatives récoltées. Plus qu’un catalogue, c’est un outil pour explorer les possibles et permettre au réseau d’exploitants d’échanger sur ce qui fonctionne ou non.

A moyen terme, il s’agira de créer les outils pour répliquer les pratiques d’agroécologie ou d’agroforesterie dans toute la réserve de biosphère. En anticipant au maximum les bouleversements qui menacent le territoire, notamment la raréfaction de la ressource en eau.